Saint-Sulpice-La-Pointe, du grain à moudre !

Un peu partout dans nos rues, donc, des fers à béton destinés à recevoir des platines sont délimités par un grillage avertisseur rouge : nous supputons à défaut de communication de la part de la mairie qu’ils accueilleront des mâts ou poteaux (?).

Cette fois-ci ce n’est pas le défaut de communication qui a attiré notre attention - grâce au signalement de l’un de nos lecteurs* -, mais le double manquement au respect des normes en matière de sécurité et d’accessibilité à la voirie et aux espaces publics pour les personnes à mobilité restreinte.

En effet, les risques de s’empaler sur l’un de ces fers en attente est bien réel, et ce n’est pas un grillage en plastique souple qui l’en empêcherait.

La recommandation R 400 de la CNAM TS, DTU 21 (NFP 18-201) de mars 2004 « exécution des travaux en béton », le Cahier des Clauses Techniques notamment l’article 5.2.5. concernant les armatures en attente ne sont pas respectés, sachant que ces normes sont destinés aux chantiers, et que nous sommes ici en plein espace public ! Nous rappellerons que par manquement à ces règles, chaque année, des travailleurs du BTP s’empalent sur ce type de chantier…mais chez nous ce sont de simple passants qui courent ce risque. Voici comment nous, citoyens, devrions être protégés :

Comme si la dangerosité de ces petits chantiers ne suffisait pas, quelqu’un à l’Hôtel de Ville a eu l’excellente idée de faire mentir Madame le Maire concernant sa prétendue préoccupation pour l’accessibilité de la ville pour tous. Que ce soit face au Monument aux Morts, route d’Azas ou encore ailleurs, chacune et chacun pourra constater soi-même que le respect des cheminements piétons n’a pas été la préoccupation qui aura prévalu sur l’implantation de ces mâts et/ou poteaux (?). Au point que la largeur minimale de 1,40 m. hors obstacles et mobiliers n’est pas respectée, ceux-ci ne devant « pas entraver la circulation des piétons et donc être implantés en dehors de la largeur utile », comme le précisent les décrets d’application de la Loi en la matière[2].

Inutile de préciser que la Commune, qu’elle soit maître d’ouvrage ou pas de ces chantiers, a la responsabilité de veiller à leur bonne tenue dans la mesure où il s’agit de travaux sur le domaine public en agglomération, -ça c’est pour l’aspect juridique-, et surtout dans la mesure où notre sécurité physique est en jeu : ça, c’est pour l’aspect moral.

Moral, avez-vous dit ?...

Dgam

Le 19 février, rien n'a bougé, rien n'a été sécurisé ! Pas de réaction de notre adjoint à la Nacelle.

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