Saint-Sulpice :

Saint-Sulpice : "Cette forme de management ne peut être tolérée ni acceptée."

L'article de Mme Peyre du Journal d'ici en date du 19 octobre commence par une annonce de Mme Rondi : "Oui, je me représente en conduisant une liste PS avec des sympathisants de gauche. Pas question de prendre les saint-sulpiciens en otage".

Rappelons une nouvelle fois que Mme Rondi n'est pas à l'initiative du retour aux urnes et que les saint-sulpiciens ont dû subir les décisions qu'elle a prises avec son équipe restreinte depuis plusieurs mois (Nous avons beau essayer d'y mettre de la bonne volonté, nous avons bien du mal à y voir clair dans les déclarations successives de Mme Rondi et sa ligne politique!). Mme Rondi s'est parfaitement accommodée, jusqu'à la démission de Mme Blanc, de mener sa politique avec seulement 11 élus majoritaires et n'a tiré aucune conclusion particulière des 45 démissions en 3 ans 1/2 sous sa mandature ! Les saint-sulpiciens attendent toujours qu'elle trouve une explication "raisonnable" à cet état de fait et il est extrêmement aisé de comprendre pourquoi elle occulte ce sujet, sujet pourtant fondamental pour apprécier la qualité de sa nouvelle candidature ! Bref, la "libération des otages", ne lui en déplaise, n'est pas donc pas de son fait malheureusement !

Ensuite, l'article devient très intéressant car Mme Peyre interroge M. Maurette, conseiller municipal "majoritaire" et secrétaire de la section socialiste locale... et là, si la citation est fidèle, les bras nous en tombent :

"Pour Alain Maurette, , "la situation politique de la ville est très compliquée. Il faut que le maire demande l'investiture et à priori il n'y a pas encore de liste socialiste en vue. Si nous, socialistes, n'avons pas démissionné, c'est que nous étions d'accord sur le fond sur la politique menée. Elle nous convient et nous en partageons le bilan. Mais il y a un problème sur la forme et sur le management. Là, nous avons de gros désaccords sur les relations humaines. Cette forme de management ne peut être tolérée ni acceptée.""

Et on s'étonne : Mme Rondi a annoncé qu'elle conduirait une liste d'union de gauche, puis une liste PS... et celle-ci n'aurait pas même au final l'investiture du PS ... De plus, M. Maurette dénonce les "dérapages" de Mme Rondi concernant les "relations humaines"... dérapages que lui et ses collègues encartés PS ont malgré tout toléré jusqu'ici, puisqu'ils sont restés en poste et permis que cela perdure ! Aveuglement dû, peut-être, à un engagement partisan ? A ce moment de la démonstration, Dgam vous invite simplement à relire : Brève : la fin ne justifie pas les moyens.

Si vous souhaitez des informations complémentaires sur les futurs conseils municipaux du 26 et 30 octobre, la liste des frontistes et celle de la REM, reportez-vous à la dernière édition papier du Journal d'ici.

Dgam

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