Arçonnerie Française : historique du site, acteurs, « accidents » de 1910 à 2008.
Au moment où l'on s'interroge sur l'usage futur du site pollué de l'Arçonnerie française (12 000 M2 environ en plein centre ville de Saint-Sulpice), il nous semble éclairant de dresser l'historique de cet ancien site industriel (travail des métaux et galvanisation) :
- 1910-1914 : installation de l’Arçonnerie Française sur le site ;
- 1954 : exploitation sans autorisation d’un atelier de galvanisation ;
- Avant 1956 : demande d’ouverture d’un atelier de galvanisation à chaud avec décapage à l’acide chlorhydrique ; problèmes avec les riverains et la Société Majorel (rejet d’eaux résiduelles industrielles dans des puisards) et mairie (déversement d’eaux résiduelles industrielles et contamination de la source Fontpeyre) ;
- 1956 : autorisation préfectorale à SA Arçonnerie Française pour exploiter une unité de galvanisation à chaud avec décapage à l’acide chlorhydrique, activité sous-traitée à GALVACIER ;
- 1986-1987-1989 : accidents, fuites de bacs et citernes, pollution zinc et chlorures ;
- 1988 : plainte d’un riverain relative à la contamination des eaux souterraines par des acides ;
- 1988 – 1989 : Arçonnerie Française devient un holding avec 4 filiales dont AF électrification et GALVACIER ;
- 1990 : autorisation préfectorale à AF électrification de poursuivre l’exploitation industrielle de la seule activité « travail mécanique des métaux » ;
- 1994 : arrêt de l’unité de galvanisation sur le site au sein de l’atelier A2 et transfert de l’activité sur la ZA des Terres noires ; diagnostic de pollution des sols sur la partie du terrain exploité anciennement par GALVACIER, à savoir contamination minérale du sol et des eaux souterraines au zinc, fer et chlorures et contamination des eaux souterraines à l’extérieur du site ;
- 1996 : Arçonnerie Française devient Arçonnerie Française Investissement (AFI) ;
- 1997 : accident, pollution des sols (fer, zinc, chlorures, acidité importante) ;
- 1998 : mise en place d’une station de traitement des eaux souterraines ;
- 2000 : autorisation préfectorale imposant une amélioration de la surveillance de la pollution des eaux souterraines ; AF électrification devient AFELEC ;
- 2002 : plainte d’un riverain (éléments métalliques dans les eaux souterraines dans un puits privé) ;
- 2003 : plainte d’un riverain (diffusion de particules métalliques dans l’atmosphère) ;
- 2004 : arrêt définitif de l’activité de GALVACIER sur le site ;
- 2006 : démolition de l’atelier de galvanisation ;
- 2008 : cessation d’activité AFELEC et transfert sur la ZA des Terres noires ;
- Depuis 2008 : friche industrielle.
Une histoire édifiante !
dgam
Plus d'infos :
http://www.retis-solutions.net/presentation-afelec.php
Relire article dgam : Un article dans le Journal d'ici du 28/01/2016 sur le site de l'Arçonnerie.
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