Le confort de nos enfants est-il vraiment important pour nos élus majoritaires ? - billet d'humeur. - Saint-Sulpice-La-Pointe, du grain à moudre !

Le confort de nos enfants est-il vraiment important pour nos élus majoritaires ? - billet d'humeur.

Discours de Mme le Maire 2016 : « L’avenir se construit avec notre Jeunesse. (…) De même, et parce que le confort de nos enfants et de nos administrés est essentiel, nous avons mis une priorité forte sur la remise en état de nos trois groupes scolaires et des bâtiments communaux. (…) nous poursuivrons en 2016 le programme de travaux engagés pour leur entretien et leur rénovation. »

La problématique du confort thermique dans les écoles et les bâtiments municipaux avait été largement évoquée lors de la campagne municipale de 2014 ainsi qu’à l’occasion des rendez-vous citoyens de la liste "Donner une énergie d’avance". Il en était de même concernant les déperditions d’énergie responsables de grosses dépenses de fonctionnement. Mme Blanc*, en tant qu’ancienne présidente d’une association de parents d’élèves en était bien-sûr consciente et avisée. Des promesses d’améliorations et de traitement de la problématique avaient été faites.

Or, depuis le début de la mandature Rondi, aucun bilan systématique des installations n’a été produit, aucun diagnostic thermique n’a été établi. A l’identique, aucun diagnostic concernant l’optimisation de l’éclairage public n’a été entamé et l’on continue de dépenser en dépit du bon sens. On se contente d’interventions à la petite semaine... ce qui n'est pas au meilleur coût, ni des plus efficace.

« On » a un nom : Michel Marques*. « On » n’est pas seul toutefois : toute l’équipe municipale majoritaire le soutient, le contraire se saurait.

Les mouvements de cadres au sein des services techniques ne facilitent sans doute pas non plus le suivi. L’absence de diagnostic de l’ensemble du patrimoine communal bâti rend impossible une vision globale des actions à mettre en œuvre et l’établissement de priorités – dans les écoles, par-exemple. Un manque de sérieux, de prévoyance, d’organisation, de conviction de la part des élus, qui nous amène à la situation d’aujourd’hui concernant, par-exemple, le chauffage dans nos écoles publiques. Mme le Maire et M. Marqués semblaient dire, samedi soir lors des vœux, qu’ils n’étaient pas avisés des problèmes de chauffage à l’école Marcel Pagnol : ils devraient sans doute lire la presse locale ou plus sérieusement se rendre sur le terrain, voire communiquer avec Mme Blanc qui semble servir de « fusible » dans l’affaire. Mme Blanc n’est pas responsable, bien-entendu, de l’inaction de son collègue en charge des services techniques, mais elle cautionne cette situation en se maintenant à son poste : à un moment, il faut simplement avoir le courage de ses convictions et aller jusqu'au bout des ses idées : le bien-être de nos enfants ne se monnaye pas. Idem pour M. Paul* : comment peut-il valider le maintien d’une équipe qui n’est guère à la hauteur et continue d’être dans le déni de son manque d’efficacité ?

Et puisque nous en sommes à rédiger un billet de « mauvaise » humeur, remarquons, par-ailleurs, que pendant que la collectivité met des conditions budgétaires au maintien d’une prime de fin d’année pour les agents de l’EHPAD, par-exemple, toutes les personnes qui traversent le centre-ville peuvent constater – nous sommes le 23 janvier - que les illuminations de Noël continuent d’éclairer vivement les places jusqu'à des heures tardives, alors qu’il n’y a personne ou presque dans les rues !

Photo prise ce 23 janvier, où l’on remarquera en passant que la puissance démesurée de l’éclairage public en arrive à nuire aux illuminations de Noël…enfin, Noël, c’était il y a presque un mois maintenant !

La politique consiste à faire des choix et les choix faits par nos élus majoritaires nous semblent contestables.

A Dgam, nous avons écrit plusieurs articles sur l’absence de gestion de l’éclairage public, mais il n’y a pas de raison pour que les choses s’améliorent, puisque M. Marqués conteste complètement ce que tous les habitants peuvent constater de leurs propres yeux et que l’équipe municipale le soutient !

Quand on en est à ce niveau de déni, on peut raisonnablement s’auto-persuader que la cérémonie des vœux de samedi était vraiment une réussite dans une ambiance d’enfer.