Saint-Sulpice-La-Pointe, du grain à moudre !

Sujet de philosophie appliqué à la ZAC des Portes du Tarn : « Est il nécessaire qu'un événement ait eu lieu pour qu'il produise des effets ? ».

A Saint-Sulpice et à Lavaur, nous avons un élément de la réponse : il suffit qu'un événement soit crédible pour qu'il provoque des réactions.

Illustration avec le projet de zone commerciale à l'entrée des Portes du Tarn. C'est un projet, donc ce n'est pas une réalité. Mieux, ce projet ne serait pas d'actualité de si tôt : si on en croit les déclarations de M. Bonhomme (président de la CCTA, administrateur de la SPLA81 « les Portes du Tarn »), l'installation de commerces sur la ZAC n'est pas opportune dans l'immédiat.

Pour autant, à une dizaine de kilomètres de là (route de Gaillac à Lavaur) un projet de centre commercial avec galerie marchande avance de façon déterminée. Quel lien entre les deux ? C'est assez simple : le patron de l'Intermarché de Lavaur anticipe l'installation d'un complexe commercial à Saint-Sulpice sur la ZAC. Craignant pour son chiffre d'affaire, il passe à l'offensive en espérant fixer sur Lavaur des clients que l'ambiance de longues galeries marchandes pourrait séduire. Ne doutons pas que les autres grandes surfaces réagiront à leur tour et par mimétisme chercheront elles-aussi à augmenter leurs surfaces commerciales. Et où croyez-vous qu'elles trouveront de l'espace pour s'agrandir ? Toujours un peu plus à l'extérieur des villes, toujours au détriment de sols agricoles pour toujours plus de déplacements routiers...

Merci qui ? Merci à ceux qui ont enclenché le projet pharaonique des Portes du Tarn. Même si cet espace est vide (et le restera sans doute longtemps pour sa partie industrielle),  il multiplie les effets néfastes sur le territoire.

Dgam

Relire : Communiqué d'EE lv : autorisation administrative de délocalisation d'Intermarché Lavaur.