Saint-Sulpice-La-Pointe, du grain à moudre !

Saint-Sulpice-La-Pointe, du grain à moudre !

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les dessous de la mandature Rondi… sans avoir jamais osé le demander.

 

A situation exceptionnelle, prise de position exceptionnelle… car cela ne peut plus durer !

 

Acte I. la campagne.

 

 

Scène 1 : les préparatifs

Mme Rondi désirait se présenter aux élections : Saint-Sulpice étant une ville à tendance Parti Socialiste, elle s’est encartée au PS. La section locale PS cherchait une tête de liste et Mme Rondi présentait un bon profil : enfant du pays, femme, ni trop vieille, ni trop jeune et cadre au Conseil Régional. Le PS local pensait de plus, que non expérimentée en politique, elle serait facilement « malléable », mais comme on va le voir, les choses ne sont pas passées comme prévues. La liste Rondi s’est montée sur la base d’une association de 2 groupes :

-          le comité de soutien de Mme Rondi « Donner une Énergie d’avance », et

-          « Vouloir Saint- Sulpice Autrement », qui avait soutenu M. Marqués dans ses précédentes tentatives de conquête de la Mairie,

Il s’agissait donc d’une union de gauche regroupant PS, Parti Communiste, Parti de Gauche, Europe Écologie Les Verts et sans étiquette.

 

 

Scène 2 : premières brouilles

Très rapidement, Mme Rondi s’est brouillée avec Linda Gourjade, Députée, puis son directeur de campagne made in PS, M. Gauché, et a eu des « divergences » avec le secrétaire de la section locale du PS de Saint- Sulpice la Pointe, M. Maurette. Ça commençait mal pour le PS ! Conséquence, Mme Rondi s’est alors appuyée sur la partie la plus à gauche de ses coéquipiers, au grand dam de « son » parti. Le cas «  Marqués » est particulier : M. Marqués, issu du Parti Communiste, s’est soigneusement tenu en retrait pendant toute la campagne, n’hésitant pas à confier à certains sa méfiance envers le PS, mais estimant par ailleurs que le poste de Premier Adjoint devait lui revenir si la liste l’emportait ; Mme Rondi, quant à elle, ne voulait pas de M. Marqués comme adjoint. Sans la pression appuyée de certains participants de la liste Rondi, jamais M. Marqués n’aurait obtenu de poste d’adjoint !  Par ailleurs, quelques « alertes » relatives au « caractère difficile » de Mme Rondi ne manquèrent pas pendant la campagne, mais elles furent mises sur le compte du stress et de la fatigue.

 

Fin du premier acte : grâce à une très bonne campagne à mettre au crédit d’un collectif motivé et compétent, la liste Rondi emporte la mairie…

 

 

Acte II. Le mandat avril 2014-septembre 2015.

 

 

Scène 1 : de la brouille à la "paranoïa".

Victoire, beaucoup d’attente et grands espoirs de la part des saint-sulpiciens… et patatras : contre toute attente, les ennuis  commencent très vite ! Mme Rondi est maire, M. Agrain, Premier adjoint comme décidé pendant la campagne. Mme Rondi  gouverne de manière autoritaire et a tendance à perdre confiance - sans raison forcément étayée - en son entourage, même le plus proche et de bonne volonté et quand sa confiance est ébranlée, rien ne peut la ramener à une vision pragmatique de la réalité. Très vite, elle se met à croire que Jean -François Agrain veut « sa place » et l’idée d’un grand complot voit le jour ; la guerre commence, et Mme Rondi s’avère très douée pour la guerre : mensonges,  instrumentalisations des uns contre les autres, intimidations, victimisation, diffamations … 

De même, elle prend en grippe le Directeur Général des Services en poste sans raison objectivement valable, et prend une décision unilatérale de le licencier contre l’avis de la majorité des élus de sa liste.

 

Scène 2 : les mauvais calculs des élections départementales

Au moment des élections départementales de mars 2015, la section locale du PS, consciente des dysfonctionnements de la gouvernance de Mme Rondi, « une erreur de casting » (sic), laisse entendre –et croit aussi peut-être - aux coéquipiers pas encore tout à fait « dissidents » de cette dernière, qu’elle quittera son mandat de Maire pour le Conseil Départemental si elle est élue. La section locale du PS cherche donc un(e) remplaçant(e) potentiel (le) au sein de l’équipe, et il y a des volontaires parmi les élus majoritaires PS pour la remplacer : une élue majoritaire encore en place se serait bien vue "calife à la place du calife" à l'époque.  Évidemment, l'élection de Mme Rondi au Conseil Départemental  provoque la réaction inverse et la conforte à son poste de maire. Pour la « petite histoire », une vice-présidence au département est sans doute négociée contre un blanc-seing sur la ZAC les Portes du Tarn…

 

Scène 3 : Rondi-Marqués, la machine à broyer

Mme Rondi ne perd pas de vue son objectif et souhaite à tout prix le départ de ses coéquipiers « dissidents », devenus « frondeurs ». Pendant ce temps-là, M. Marqués, regrettant toujours de n’être pas Premier Adjoint, soutient activement Mme Rondi, contre une partie de ceux qui lui avaient permis d’obtenir son poste, et alimente avec zèle ses doutes et inquiétudes.

Avril 2015 : vote contre le budget de Mme la Maire qu’elle essaie à deux reprises d’imposer. Conséquence : elle est mise en minorité par son équipe à deux reprises. Ne supportant pas cet état de fait, Mme rondi dépose une plainte pour diffamation publique et outrage à magistrat à l'encontre du Premier Adjoint et de 3 autres élus adjoints ou délégués ; pour faire "bon poids", elle ne se prive pas de porter en public des accusations sans aucun fondement contre plusieurs élus, voire contre leur entourage très proche mais cette fois-ci de façon cachée. Il est intéressant de noter qu’après instruction par le Tribunal de Castres, la plainte de Mme Rondi a été déclarée sans suite (!),  l’enquête de gendarmerie qui a été diligentée ayant par ailleurs démontré que la plainte n’était en aucun cas fondée sur des faits réels.

Dans une continuité déconcertante, elle limoge son directeur de cabinet, embauché comme son homme de confiance..... parce qu’elle n’a plus confiance en lui...décidément, Madame Rondi manque de chance ou de clairvoyance lorsqu'elle s’entoure de collaborateurs, élus ou salariés ?!

Pour finir, en août 2015, 1 élu démissionne, et en septembre 2015, 15 élus et suivants de liste majoritaire démissionnent à leur tour, un véritable « soulagement » (sic), pour Mme Rondi !

 

 

Acte III. Septembre 2015-août 2016.

 

 

Scène 1 : Petits calculs, petites ambitions

En septembre 2015, il manque 2 démissions tous groupes confondus pour un retour aux urnes, puisque l’équipe majoritaire compte désormais 13 élus, au lieu de 21. En effet, 3 suivants de la liste de Mme Rondi ont accepté de siéger au Conseil Municipal. Il s’agit de M. Dejean, Mme Fortier et M. Maurette, secrétaire de la section locale du PS, qui va tenter de « mouiller sa chemise » pour sauver l’image de son parti. M. Marqués, lui, se rêve toujours Premier Adjoint, mais Denis Radou et Virginie Bergon qui sont suivants dans l’ordre sur la liste, ne veulent pas s’effacer, et M. Radou devient Premier adjoint.  Le FN (3 élus) ne dispose pas, quant à lui, de 29 noms pour remonter une liste en vue d’un retour aux urnes et « travaille bien » avec Mme Rondi (sic). Un comble ! Le groupe de M. Bouteselle (5 élus) ne maîtrise pas ses suivants de liste et donc décide lui aussi de se maintenir. M. Soulet, ancien Maire, ronge son frein et envisagerait bien un retour, mais sans M. Bouteselle, qui était pourtant son « poulain" en 2014. Tout reste en état depuis, à la grande déception de beaucoup de Saint-sulpiciens.

 

Scène 2 : Continuer pour continuer ?

Août 2016 : Dernier coup de théâtre, Denis Radou, Premier Adjoint, démissionne, à son tour. Restent donc 12 élu(e)s, dont 7 PS, un PC et 4 sans étiquette, dont certain(e)s avec des valeurs nettement éloignées de la « Gauche ».  Madame Rondi ne se remet toujours pas en cause, ni son équipe non plus, et justifie ce départ par des accusations fantaisistes, mais diffamatoires à l’encontre de son ex Premier Adjoint. Rien d'étonnant, c'est un mode de fonctionnement habituel.

Décidément.....que de malchance autour de Madame Rondi qui voit encore une personne de son équipe quitter le navire (avant que le bateau ne coule ?).

Virginie Bergon, Deuxième Adjointe (qui avait voté contre le budget de Mme Rondi en 2015 et s’était rapprochée quelques temps des « frondeurs »), ne résidant plus à Saint-Sulpice depuis plusieurs mois désormais, envisage de succéder à Denis Radou et porte ainsi une lourde responsabilité sur ses épaules. Si elle accepte le poste de Premier Adjoint, et si le reste de l’équipe en place décide de se maintenir, ils valideraient collectivement le maintien d’une majorité qui n’a plus aucune légitimité et ne représente plus les électeurs qui ont permis à la liste Rondi de « gagner » la mairie. Les chances de M. Marqués d’atteindre au but sont bien minces, sauf si Virginie Bergon avait l’élégance de lui céder la place : c’est bête tout de même, après tous les renoncements et manigances auxquels il s’est livré… Il se dit en ville que Mme Rondi pourrait bien se représenter avec une nouvelle liste - des courageux vraiment ! - : en cas de retour aux urnes, tout espoir n’est peut-être pas complètement perdu pour lui ?

 

A suivre… mais pauvres saint-sulpiciens !

 

dgam

 

 

 

Équipe municipale : http://www.ville-saint-sulpice-81.fr/index.php/la-mairie/l-equipe-municipale



26/08/2016
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