Saint-Sulpice-La-Pointe, du grain à moudre !

Afin d’assurer la mise en sécurité de toutes les personnes présentes dans l’établissement en cas d’accident majeur externe à l’établissement, d’attentat ou d’intrusion extérieure, les chefs d’établissement pilotent la conception et la mise en œuvre de Plans Particuliers de Mise en Sûreté. Il s’agit donc de mettre en place une organisation prévoyant, en fonction du type de risque, la meilleure réaction à adopter : confinement ou évacuation.

Concernant le risque d’attentat ou d’intrusion, l’expérience que nous commençons hélas à capitaliser démontre que le recours au confinement n’est à envisager qu’en cas d’incapacité à évacuer, la fuite organisée étant la meilleure réponse.

Malheureusement, ces sujets graves ne semblent pas rencontrer un écho particulièrement favorable du côté de la commune de Saint-Sulpice la Pointe, nos élus préférant être dans la démonstration plutôt que dans l’efficacité. Tout le monde a pu apprécier le choix de Mme Rondi de fermer le chemin de la Planquette, très dissuasif pour un terroriste, ou encore dans un autre registre la décision d’annuler un match de rugby, décision que personne n’a respecté - et heureusement, ce qui prouve qu’il y a encore des gens qui réfléchissent avec leurs têtes (eux).

Plus récemment, nous apprenions que les alarmes anti-incendie de groupes scolaires étaient hors service depuis très longtemps…parce qu’il fallait en changer les batteries !

Cette semaine, les parents d’élèves du groupe scolaire Louisa Paulin ont toutefois découvert avec stupéfaction, à l’évocation de la mise en œuvre du PPMS, le point d’orgue de l’incompétence partagée de nos élus. Baladés depuis un bon moment déjà par les promesses de notre adjointe aux affaires scolaires, ils attendaient le vote du budget pour l’installation d’un portillon afin d’évacuer les enfants en cas d’attentat ou d’intrusion. « La ligne budgétaire a disparu » leur a signifié Mme Blanc. Amies lectrices amis lecteurs ne vous inquiétez pas pour autant, la « ligne budgétaire » des indemnités des élus, elle, a bien été maintenue. Augmentée, même… N’écoutant que leurs responsabilités de parents, ces derniers se sont donc proposés pour faire établir des devis et réaliser eux-mêmes les travaux ! Dgam tient ici à souligner que la date du 1^er avril étant dépassée, il ne s’agit pas d’un canular -hélas-, mais bel et bien de l’état de délabrement des responsabilités de notre équipe municipale.

Après l’obligation de nettoyer les trottoirs devant chez eux, les saint sulpiciens ont compris qu’il leur fallait assurer eux-mêmes la sécurité de leurs enfants dans les bâtiments communaux. On en est là à Saint-Sulpice la Pointe, à un peu plus de la mi-mandat…

Dgam