Saint-Sulpice-La-Pointe, du grain à moudre !

A Dgam, nous avons bien conscience que les questions de politique politicienne intéressent de moins en moins les citoyens, mais nous sommes malgré tout tentés (mea culpa !) de décrypter les diverses déclarations récentes de Mme Rondi.

Dans l'édition N° 41 du Tarn libre cette semaine, Mme Rondi indique :

• Qu'elle subit "depuis des mois, des pressions de la part de l'opposition pour arriver à des élections municipales ", mais par-ailleurs elle a déclaré que sa politique était la "bonne" puisque les groupes d'opposition avaient approuvé à la quasi-unanimité ses prises de décisions . Que faut-il donc comprendre ? Pression ou accompagnement presque sans faille de l'opposition? Relire : Mme Rondi, c’est quoi être de gauche ? Faire des ronds de jambe au FN ?

• Qu'"elle se représente et demande aux saint-sulpiciens ce qu'ils souhaitent". Nous sommes fort aise que Mme Rondi demande (enfin)  leurs avis aux saint-sulpiciens, mais rappelons, malgré tout à Mme Rondi que ce n'est pas une démarche engagée volontairement de sa part, mais un positionnement contraint, suite à l'ultime démission d'une élue de sa propre majorité, démission permettant aux saint-sulpiciens de retourner aux urnes. Que n'a-t-elle demandé l'avis de ses concitoyens plus tôt (avant d'y être forcée), surtout au vu de ses engagements de campagne prônant la concertation et leur participation ? Sans doute un oubli fâcheux ?

• Que "des personnes, et notamment En marche, ont frappé à sa porte, mais quand on a des valeurs socialistes, on y tient." Et là, on s'interroge : mais que faisait donc Mme Rondi à la réunion de campagne de M. Terlier, candidat REM aux législatives  (relire : Scoop : Dominique Rondi-Sarrat "macroniste" ?) ? Elle passait par là sans doute ?

Enfin, nous sommes dans une grande perplexité sur le profil politique de la liste menée par Mme Rondi. En effet, elle a commencé par dire dans un article de la Dépêche daté du 4/10/17 qu'elle est PS et qu'elle conduirait une liste d'"union de gauche" (relire : Saint-Sulpice : "Les dates des élections municipales fixées".) Dans l'article du Tarn libre du 13/10/17, elle annonce maintenant qu'elle sera tête de liste socialiste (finie l'union de gauche) et qu'elle dispose d'ores et déjà du soutien de M. Ramond, nouveau président du conseil départemental et dauphin de M. Carcenac, du dit M. Carcenac, sénateur, et de Mme Fita. Mme Rondi fait de la politique "à l'ancienne" en recherchant l'appui de personnalités PS "éminentes" du département :  ces soutiens pèseront-t-il vraiment dans la balance et les saint-sulpiciens tiendront-ils  vraiment compte de la recommandation d'un vieux "briscard" de la politique comme M. Carcenac, on peut en douter, car heureusement les temps changent...  

Et les militants locaux du PS (ce qu'il en reste) apportent-ils eux-aussi leur soutien à Mme Rondi ? Nous l'apprendrons lors de l'annonce des noms des colistiers de celle-ci... et nous observerons, par-exemple, le positionnement des élus majoritaires encartés PS qui ont permis à Mme Rondi de tenir la place pendant 3 ans 1/2 : Mme Bergon devrait ne pas rebriguer de mandat car elle vit à Rabastens ; Mme Blanc a annoncé qu'elle repartirait certainement mais pas avec Mme Rondi ; nous verrons par-ailleurs comment se comportent Mme Miftah, M. Brunet, M. Maurette et M. Paul. Nous regarderons aussi si M. Perera, très impliqué à Saint-Sulpice pour le PS au moment des campagnes des présidentielles et législatives, fait partie des colistiers de Mme Rondi.

Enfin, cerise sur le gâteau, un nouveau venu, Alain Petit, ami facebook avec Bernard Carayon, maire LR de Lavaur et JM Lattes 1er adjoint de la mairie de Toulouse... se présenterait aux élections municipales, se montre très actif sur le groupe communauté Saint-Sulpice (Octobre rose, le loto des ainés) et se montre très aimable envers Mme Rondi... Si ce monsieur envisage de se présenter avec elle,  l'annonce faite par Mme Rondi d'une liste socialiste perdrait encore en crédibilité.

A suivre.

Dgam