Saint-Sulpice-La-Pointe, du grain à moudre !

Saint-Sulpice-La-Pointe, du grain à moudre !

Management destructif : les élus majoritaires saint-sulpiciens aux manettes.

Toutes les entreprises de services qui se soucient d’obtenir le meilleur de leurs employés en les valorisant, en les impliquant, en les motivant, en essayant d’améliorer leurs conditions de travail misent gagnant pour la qualité et les coûts des services. On appelle cela du management, tout simplement, et les méthodes sont relativement les mêmes dans le privé et les collectivités territoriales.

 

Pendant qu’à Saint-Sulpice la Pointe nos élus cautionnent un management destructif, d’autres communes jouent la carte du management participatif. Ça finit en « if » aussi, nous feraient remarquer certains élus, mais c’est…comment dire…plus intelligent ? Les résultats ne sont pas les mêmes non plus, d’ailleurs. Les sanctions disciplinaires, les taux d’absentéisme dans les collectivités qui misent et investissent sur leurs agents y sont bien plus bas que chez nous, leurs employés ne cherchent pas à partir, ne démissionnent pas, ils sont plus épanouis et volontaires pour rendre le meilleur d’eux-mêmes.

 

« Bisounours » pensez-vous? Voire… L’exemple de la commune de Saint-Julien-en-Genevois (210 agents), illustre fort à propos ce que nous avançons. Contrairement à saint Sulpice, au lieu de considérer et colporter en aparté que les agents n’étaient qu’un ramassis de feignasses, cette commune a préféré les impliquer dans une démarche participative de recherche d’économies de fonctionnement, de chasse au gaspillage. 150 agents réunis en ateliers de travail, ont ainsi proposé 350 idées ou pistes d’économies. Attention, il ne s’agissait pas d’arrêter d’entretenir la voirie, de laisser l’entretien des bâtiments communaux à la dérive, de ne plus nettoyer les trottoirs etc. Il s’agissait de vraies économies structurelles. Résultat : 20% d’économies…et des équipes qui adhèrent, mieux : elles sont moteurs d’une adaptation aux défis budgétaires, tout en garantissant un service public de qualité. Exactement tout le contraire de ce que nos employés connaissent sous la férule de certains élus qui les rabaissent, les humilient, quand les autres élus ferment les yeux ou font semblant de s’indigner mais valident les méthodes en restant aux affaires. Exactement tout le contraire d’une gestion assumée de la pénurie financière : à Saint-Sulpice nos élus refusent de donner les moyens d’acheter les consommables ou les matériaux pour exécuter leurs missions de service public. Résultat : la ville est dans l’état que tout le monde connaît désormais (saleté, manque d’entretien, etc.), les écoles n’obtiennent pas tous les travaux demandés contrairement à ce qu’écrit Mme le maire, et plus globalement tout est à l’avenant, offrant à nos citoyen une image du service public des plus déplorables.

 

Jusqu’à présent, nos élus s’arrangeaient pour en faire retomber la faute sur les employés municipaux, ce que nombre de saint sulpiciens, il faut bien l’avouer, sont tout prêts à croire; les échanges sur le compte facebook de Saint Sulpice sont édifiants à cet effet : les fonctionnaires chargent durement, et là bien entendu l’habitué du site qu’est M. Brunet se garde bien d’intervenir. Qui ne dit mot consent… CQFD ! S’il vous restait un doute sur les réelles capacités des agents municipaux à rendre un service public de qualité, faites l’effort de vous souvenir ce qu’il en était il y a 4 ou 5 ans : notre commune n’était pas dans cet état, il vous faut bien en convenir. Ce qui a changé ? Les élus. Tout est dit.

 

Depuis peu cependant, il semblerait que Mme Rondi s’emploie à soigner sa communication, et ce pour une bonne raison : les subterfuges ne fonctionnent plus, c’est de plus en plus acrobatique de se défausser sur les employés communaux, car les choses commencent à se savoir. Si les étagères de telle école ne sont pas posées c’est parce que Mme Blanc n’a pas réussi à libérer des crédits pour acheter du bois (ou pas voulu?), si les routes ont des nids de poule c’est parce que M. Marques refuse d’acheter de l’enrobé à froid pour les reboucher, si la ville est sale c’est parce que Mme Rondi interdit aux équipes de nettoyer les trottoirs et prend un arrêté pour obliger les riverains à le faire (!!), si les pelouses des stades de rugby et de football sont dans un état déplorable, c’est parce que M. Brunet n’a pas permis aux agents techniques d’acquérir les produits d’entretien nécessaires, etc. etc.

 

Face aux défis budgétaires que doivent relever les collectivités territoriales, il y a celles qui se battent, sont dans une démarche pro-active, et celles qui se tétanisent, bloquent tout et se font peur toutes seules. Tels qu’ils sont partis, nos élus pourraient nous faire regretter d’habiter à Saint-Sulpice, en attendant nous ne pouvons qu’être envieux du management que d’autres déploient pour le meilleur service public

 

Tiens, faites-nous penser à vous parler des ATSEM la prochaine fois, là aussi il y a un vrai sujet…

 

Dernière remarque : Mme Charaix, adjointe aux affaires sociales, vice-présidente du CCAS, est aussi en charge des ressources humaines. Mme Charaix a toute la confiance de Mme le Maire... mais a-t-elle les compétences de ces différentes missions ? On ne peut qu'en douter malheureusement.

 

Dgam

 

 

Relire :

CCAS : bonjour la transparence !

CCAS : Mme Charaix, "chassez le naturel, il revient au galop" !

Encore une cheffe de service... qui va voir ailleurs si le ciel est plus bleu !

La nouvelle est officiellement confirmée : la collectivité est à la recherche d'un nouveau DGS.

Un personnel communal « heureux » ?

Conseil municipal du 23/02/17 : charges de personnel, « le secteur est tributaire de la réglementation », mince alors !

 

etc, ect.



20/09/2017
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