Saint-Sulpice-La-Pointe, du grain à moudre !

Relamping de l’éclairage public? Késako ?

C’est une technique consistant, à partir d’interventions mécaniques simples, à installer des lampes leds sur des appareillages traditionnels. Houlà ! on la fait plus simple au cas où l’Adjoint à la Nacelle venait à tomber sur cet article : on remplace des lampes qui consomment beaucoup d’énergie et durent peu, par des lampes qui éclairent beaucoup mieux et consomment beaucoup moins d’énergie.

C’est ce qu’a fait la ville d’Istres, qui a choisi cette stratégie pour son niveau d’investissement très réduit. Résultat : 3,5 fois moins de consommation électrique. La commune a également procédé à la rénovation des coffrets électriques, et devinez quoi ? Même en intégrant les coûts d’investissement, la commune « va générer, en dix ans, 3 000 000 € d’économies sur l’éclairage public », confie Christophe Imbert, Directeur du suivi des projets de la ville d’Istres.

Faisons le compte : 3 000 000 d’économies en 10 ans pour les 7 700 points lumineux d’Istres, ça fait donc 39 € d’économie par an et par point lumineux. Petit rapprochement avec notre bonne ville et ses plus de 1 500 points lumineux, qui pourrait donc prétendre économiser 39 x 1 500 = 58 500 € par an ! Là, on ne parle que de l’éclairage public dans les rues, mais on peut faire le même raisonnement avec l’éclairage des bâtiments publics (pour info, à Istres ils attendent 2 000 000 € d’économies supplémentaires !).

Bon, alors pourquoi ce énième article sur l’incurie de nos élus ? Parce que quand on constate que les subventions de fonctionnement aux associations allouées cette année par l’équipe majoritaire[1] ont baissé de 74 285 €, et qu’une politique digne de ce nom pourrait sur les seuls lampadaires de notre ville permettre d’économiser 58 500 €, on ne peut que faire le rapprochement…

dgam