Saint-Sulpice-La-Pointe, du grain à moudre !

Le moins que l’on puisse constater, c’est que Mme le maire, à défaut d’être efficace sur nombre des dossiers qu’elle est censée mener avec son équipe municipale, a appris la langue de bois, qui est l’idiome attitré des politiques avec un petit « p », et qu'elle s'est montrée exceptionnellement réactive à faire publier le lundi 18 septembre un communiqué sur le conseil municipal qui s'est déroulé le 14 septembre - une première !  -, signe qu'elle se préoccupe, enfin, de l'image qu'elle et sa gouvernance renvoie à ses concitoyens !

Communiqué de presse ( https://www.ville-saint-sulpice-81.fr/), qui sans doute en réponse à l’un des articles de Dgam sur les sujets abordés, essaie de "rectifier le tir" en faisant disparaître certaines précisions pourtant écrites de la part de Mme Rondi dans un courrier-fleuve destiné aux  parents d’élèves, il y a à peine une semaine.

LIRE : https://saint-sulpice-la-pointe-du-grain-a-moudre.blog4ever.com/blog/le-mensonge-part-toujours-de-la-crainte-ou-de-l-interet-et-par-consequent-de-la-bassesse

C’est ainsi que le nouveau communiqué de presse, ne reprend pas la rédaction du fameux courrier :

1. Dans le courrier adressé aux parents d'élèves, Mme Rondi avouait que la prestation de nettoyage de locaux s’était avérée « défaillante malgré nos relances successives », preuve de l’impuissance et l’inefficacité de l’équipe municipale à exiger l’exécution de marchés publics ;

2. Dans le communiqué publié aujourd'hui, celle-ci valorise le fait qu’il y aura désormais 81% de produits locaux ou régionaux dans les repas des cantines, alors que pour masquer l’incompétence collective, elle avait elle-même écrit, à l'adresse des parents d'élèves, qu’il n’était pas possible de « bénéficier de produits issus de l’agriculture biologique et de produits locaux ».

En-dehors de ces petits arrangements, le communiqué de presse valorise la renégociation des prêts portés par la collectivité à hauteur de 1 032 462 € sur 12 ans, ce qui est une très bonne chose. Là aussi, elle omet juste de préciser que c’était une mesure que Dgam et avant lui les élus démissionnaires avaient demandé depuis deux ans en vain.

RELIRE : https://saint-sulpice-la-pointe-du-grain-a-moudre.blog4ever.com/le-pire-decode-pour-vous-nos-elus-aux-affaires

A ce compte, ces deux années perdues auront coûté à la collectivité 2 ans x 1 032 462 € / 12 ans soit 172 077 €. Ça, ce n’est que le coût du retard sur le dossier « emprunts ». Les retards sur l’entretien du patrimoine, l’optimisation des dépenses énergétiques, etc., nous coûteront bien plus cher.

Soyons néanmoins constructifs et sachons regardons le verre à moitié plein: mieux vaut tard que jamais que ce soit pour les circuits courts et le bio à la cantine ou pour la renégociation des emprunts.

Pas de quoi être optimistes pour autant, surtout quand on constate que la langue de bois s’invite de plus en plus souvent à arranger une réalité peu heureuse…

Dgam