Conseil municipal du 23/02/17, premières impressions : Mme Bergon, l’irrespectueuse !

Public un peu plus fourni qu’à l’habitude. Présent parmi le public, M. Hérail, ancien Directeur de l'aménagement et des travaux, licencié en juillet 2016, qui a déposé une requête auprès du tribunal administratif de Toulouse pour solliciter l’annulation de la décision de licenciement prise par Mme Rondi. Côté élus, au départ, 14 élus présents dans la salle du conseil : 10 majoritaires, 2 groupe Bouteselle et 2 FN. Equipe majoritaire, absentes, Mme Fortier…. et Mme Bergon, Première adjointe depuis le 22 septembre 2016 suite à la démission du deuxième Premier adjoint de la mandature, M. Radou, en août 2016. , Mme Bergon que l’on n’a pas vue assister à un conseil municipal depuis le 6 juillet 2016 ! Une situation proprement scandaleuse ! Suite à l’appel des élus et au vu de l’absence de Mme Bergon, les 2 élus FN présents ont annoncé qu’ils quittaient l’enceinte du conseil municipal en signe de protestation. Restaient donc 12 élus présents (pour mémoire, en début de mandature, le conseil comptait 29 élus pour nous représenter, 21 en septembre 2015, 20 en septembre 2016). Pas de commentaire de Mme le maire suite à ce départ. Une situation qui ne doit pas être pour déplaire à M. Marqués, qui peut, de fait de l’absence chronique de Mme Bergon, prendre place à la droite de Mme le Maire et oublier qu’il n’est que le deuxième adjoint. A la gauche de celle-ci, un nouveau personnage a fait son apparition, Mme Rodriguez, assistante en finances, qui a présenté de concert avec Mme le Maire, le débat d’orientation budgétaire – élus dans l’incapacité de maitriser les arcanes du budget, M. Boudou, troisième DGS de la mandature, tirant sa révérence à la fin du mois et la directrice du service « finances » mise au « placard », ceci expliquant sans doute cela !-. L’année passée, c’est M. Boudou, DGS, qui avait pris les choses en main, cette année, c’est une prestataire extérieure à la collectivité qui est en charge du budget de la commune : de quoi s’interroger sur les distorsions de la représentation démocratique à Saint-Sulpice ! Environ, une demi-heure après le début du conseil, nouveau rebondissement, arrivée d’une douzaine de personnes… tous agents de l’EHPAD, où contrairement à ce que dit Mme le Maire, le mouvement social n’est pas réglé. Aucune réaction de Mme le Maire et des élus majoritaires... et les agents de l’EHPAD restaient pour la plupart en station debout… Au bout de 2 heures de conseil, seul le point 1 de l'ordre du jour, « le débat d’orientation budgétaire", avait été abordé… et il restait encore 24 points à examiner : l’espacement trop long entre chaque conseil amène à cette situation… Dernière remarque, aucun journaliste de la presse locale pour assister et relayer le délitement de la représentation démocratique à Saint-Sulpice.

Pauvres de nous !

Dgam

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